• relecture "décalée" du R+4 avec la garcia marcos house
• relecture "décalée" du R+4 sous forme d'habitations étroites (540cm = 6 yards = 18 pieds) en bandes profondes dans les quartiers Java et Borneo in Amsterdam
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objectifs urbains

fabriquer un morceau de ville qui fasse envie, c'est à dire :

• des rues qui proposent un parcours intêressant, varié, avec un début et une fin, une scénographie urbaine
• des rues qui autorisent un partage modal, où coexistent, des voitures, des transports en commun, des 2 roues, des piétons jeunes, vieux, à mobilité réduite, des rues ombragées, où l'on peut s'assoir bref des espaces conviviaux, à fort potentiel relationnel.
• des rues constituées de bâtiments qui ne sont pas forcément tous les mêmes, qui ne soient pas forcement monofonctionnels, où l'on trouve des logements, mais aussi des commerces, des bureaux, des services, des équipements publics
• des rues où le rez de chaussée soit au maximum un espace partagé, plus de mauvais grillages impensés, de locaux poubelles. Plutôt des sonnettes, des boites aux lettres. Plutôt un interface entre le public, le collectif et le privé qu'une fonctionnalité brutale, sèche et sans « urbanité »
• des rues où les espaces adjacents aient un statut clair et défini, pour savoir qui crée le projet, qui entretient...
• un projet dans lequel la priorité est accordée à la fabrication de l'espace public, de la rue, de son fonctionnement, de sa scénographie et dans lequel l'architecture des bâtiments « sert » d'abord la ville. La façade de l'édifice est, en premier lieu, la façade intérieure de la rue.
• un projet dans lequel les objets, les édifices entretiennent entre eux des relations de bon voisinage, de courtoisie, de civilité, d'urbanité

objectifs architecturaux

• une architecture fabriquée selon d'autres modalités, avec d'autres valeurs culturelles que la simple répétition, qui ne refuse pas le mélange, le métissage, l'hybridation, la complexité
• une architecture qui assemble une diversité typologique, formelle, visuelle, matérielle
• une architecture qui se détourne des idées préconçues
• une architecture qui utilise les objectifs et contraintes environnementales, en particulier thermiques, mais aussi acoustiques, de lumières, aéroliques comme autant d'arguments de projet pour repenser les enveloppes, les peaux,
• pour repenser, également, les typologies en repensant des espaces tampons: terrasses, vérandas, bow windows, oriels, patios, puits de lumières.
• une architecture qui fabrique des climats, des conforts

objectifs architecturaux et sociaux

• une architecture qui mette la création de mise en relation entre les gens en premier plan une architecture qui autorise la cohabitation entre les gens, qu'ils soient pauvres, riches, noirs, blancs. Dans l'immeuble XIX°, le riche habite au 1° avec un maximum de hauteur sous plafonds, les pauvres habitent de plus en plus haut. Aujourd'hui, avec l'ascenseur, c'est peut-être l'inverse.
une architecture qui fabrique de l'intimité et de l'ouverture, de la variation et de l'économie

objectifs architecturaux et visuels

• une architecture qui propose des bâtiments tableaux, des bâtiments sculptures, qui obéïssent à une logique locale d'implantation
• une architecture en phase avec son époque, qui n'ignorent ni les matériaux actuels, en particuliers les matériaux industriels, ni les arts visuels contemporains
• une architecture dont l'image soit construite avec cette culture des arts visuels, qui exprime des idées visuelles, matérielles, dont l'ambition est de participer d'une image globale du quartier, donc qui se péoccupe de son voisinage.

Jean-Luc