semaine 13 : jeudi 24, vendredi 25 mai 2007
Le Workshop, Mercredi pm, Jeudi et Vendredi am.
Remarques de Sylvie Groueff
sur les textes accompagnant vos projets
Groupe sur rue de Cambridge
Giulia Maci, Jérémy Soheylian, Charlotte Telesfori, Benjamin Terral
« Un héritage à conquérir »
lien sur le texteSur la forme
Vous avez des formulations maladroites et elles sont trop nombreuses
- qu’il écrit (Bourdieu)
- que par (lourd)
- premièrement, deuxièmement, (à éviter)
- dans un second temps (idem)
- d’une part, d’autre part : (lourd)
- c’est notamment le cas du quartier Malbosc…qui pâtissent (et non palissent ?) du même pb que… (lourd, mal dit)
Il faut faire attention à ce genre de choses car cela ne rend pas la lecture agréable et il est important que celui qui vous lit, y prenne du plaisir. Par ailleurs, en améliorant ces formulations, vous atteindrez une meilleure précision dans ce que vous souhaitez exprimer.
Sur le fond
Donner la parole aux habitants et aux …. : il fallait développer ce passage. Il ne suffit pas de l’affirmer. Pourquoi cela peut-il être important pour penser la ville ?
Entièrement influencé par le modernisme : préciser de quelle manière, sinon cela devient une formule toute faite, sans grand sens.
Vous avez, je trouve, assez bien introduit vos références.
Vous avez un plan et vous le tenez à peu près : c’est bien. Même si je n’aime pas la formulation, lorsque vous écrivez : C’est pourquoi nous voulons penser cette partie… : c’est une bonne façon de faire un lien entre une réf et votre propre attitude. Ce serait bien d’avoir pu prendre le temps de réfléchir davantage et d’aller plus loin. Là encore, plus vous êtes précis dans votre écriture, et plus cela vous servira pour préciser certains points de votre projet.
Rue de Cambridge conforte…. , pièce communautaire…. : c’est bien, mais à améliorer aussi.
Par contre, Mais…. celle du marché : vous dites, entre parenthèses ( !) que c’est un des lieux les plus attractifs du quartier ! Et c’est tout ? C’est pourtant un sujet important et pas évident de savoir pourquoi ça marche….. surtout lorsque l’on se destine à être architecte !
L’explication de votre projet : vous évitez la description banale, c’est bien. Le titre est pertinent. Vous avez compris, je crois, ce que j’attendais mais cela doit encore être amélioré. Il vous faut comprendre, qu’écrire prend du temps et ne se fait pas en charrette (surtout lorsque l’on n’a pas l’habitude). Mais ce sera mieux la prochaine fois.
Rajout : Vous ne pouvez pas traiter les français d’Algérie, d’immigrés puisqu’ils sont français !
Groupe sur zone xxx
Fraech Haicéid
« Il faut animer les Rues des Cités »
lien sur le texteC’est très bien. Je pense que dans votre langue, vous auriez pu développer davantage certains points mais on comprend bien votre regard sur la ville et on imagine du coup, le pourquoi (pas le comment, mais votre projet le dira), vous pensez intervenir et pour qui.
Le titre est en accord avec le contenu. C’est bien et c’est une façon très personnelle et sensible de répondre à notre demande.
Groupe sur zone xxx
Sofiane Benchallal, Benoît Peloux
« La Paillade : résidentialisation alternative »
lien sur le texteLe début est très bien ; assez bien construit et de façon rigoureuse.
Cela se gâte, et c’est dommage, à partir du moment où à la fin de la page 2, vous abordez votre projet. Vous décrivez alors basiquement ce que de toute façon nous verrons sur vos plans et dessins. Cela est donc redondant. Il fallait au contraire rester sur l’attitude théorique de votre longue introduction et votre façon d’insérer vos références.
Si on comprend bien votre regard sur le passé récent de l’urbanisme, ce qui vous intéresse chez quelques architectes contemporains, on ne sait rien de comment vous utilisez tout cela pour projeter. Vous ne dites presque rien de la résidentialisation, le mode de vie que cela peut entraîner….
De même la conclusion est trop basique.
Groupe Europe
JenniferFrewen, Cédric Lezais, Kristin Magnberg
« Pierres Vives, la ville se prolonge »
lien sur le texteJ’aime bien votre façon de porter un diagnostic sur le quartier de La Paillade. Les questions que vous soulevez avec l’arrivée du bâtiment de Zaha Hadid, ce que vous dites sur le mouvement moderne, etc.
J’aime aussi, même si cela est moins bien construit dans le plan, les réf à RK, CdP…
J’aime bien aussi le dernier paragraphe,….sauf…. qu’il ne fallait pas que ce soit le dernier paragraphe du texte. Ces lignes auraient dû constituer l’ouverture, la transition pour nous dire comment vous pensez utiliser vos réf pour intervenir sur des quartiers comme La Paillade.
Je ne suis pas gênée que vous ne parliez pas de votre projet, nous en avions discuté. Ce n’est pas du tout une obligation. Mais vous deviez mettre en relatio les références citées et votre propre posture d’architectes prêts à intervenir sur un quartier.
Groupe Saragosse
Laurie A., Camille B, Bérenger D., Grégoire G., Frédéric G., Carine O.
« Réhabilitation d’un quartier populaire : comment vivre la densité ? »
lien sur le texteLe diagnostic est bien.
Ensuite, pour le projet, vous oscillez entre des tentatives non abouties pour parler de comment faire la ville, et des lignes qui ne sont que des légendes potentielles du projet.
On ressent un manque de temps certain tout au long du texte jusque dans la conclusion. C’est dommage.
Vous avez un plan et le tenez : c’est important.
Votre texte manque de réf qui vous auraient permis de préciser « le pourquoi » de certains arguments.
Attention : l’intro est très générale et puis, vous parlez abruptement du Grand Mail sans nous dire que nous sommes à Montpellier !
Sur la forme :
Attention à des formulations, lourdes et inutiles
- Le premier est ; le deuxième…
- tout d’abord, donc, ensuite, enfin…..
Sur le fond :
Le premier paragraphe de la page 3, Ainsi la modularité…. : ça on le verra dans le projet. Il eût, ici, été préférable de parler plutôt de cette pièce en plus, pourquoi l’estimez-vous nécessaire…..
Les trois paragraphes suivants ne sont que des légendes que nous pourrions voir reprises sur vos plans.
Quant à la conclusion ( ?, est-ce qu’il s’agit d’une conclusion), il aurait fallu développer davantage, vous expliquer et améliorer notablement la qualité de l’écriture. Mais vu la charrette dans laquelle vous vous étiez embarqués pour ce texte, je crois, que vous avez tout de même compris certaines choses. Il n’empêche que vous êtes plus proche d’un brouillon que d’un texte finalisé.
Groupe Transversal
Sal Gallagher, Sergio Gonzalvez, Elisa Maceratini, Vitor Teixeira
« Un nouveau dessin sur les lignes du passé »
lien sur le texteVous choisissez de nous parler de La Paillade en tentant de resituer ce quartier par rapport à Montpellier, de le regarder à travers le prisme d’autres exemples ailleurs dans le monde et dans l’histoire de l’urbanisme : c’est bien.
Vous choisissez aussi un mode d’écriture s’ancrant dans le réel de gens que vous avez croisés sur place, vous décrivez votre manière de ressentir les lieux et les espaces, en privilégiant là aussi, « le réel ». C’est intéressant et c’est un point de vue pour aborder un quartier.
Mais, cela reste scolaire et vous n’utilisez pas ces matériaux pour vous élevez au-dessus d’eux, de les maîtriser et vous les approprier en tant qu’architectes pour nous faire partager votre attitude sur l’urbain, la ville, comment la penser…. ? Du coup, cela reste assez superficiel et cela se retrouve dans les passages où vous parlez de votre projet, uniquement abordé à travers des détails. Ils sont importants, utiles et bien amenés, sauf qu'ils ne peuvent se substituer à une vision globale que vous n’apportez pas. Or, penser la ville ne peut se faire, me semble-t-il, sans effectuer des aller-retour entre le général (jusque dans l’utilisation d’exemples étrangers, mais aussi le général du quartier) et le détail. C’est ce qui manque dans votre texte pour arriver à nous convaincre que vous intervenez sur ce site à partir de convictions urbaines et architecturales.
La conclusion n’apporte rien. Le plan n’est pas assez tenu, pas assez rigoureux ; il y a trop d’échappées.
Groupe Europe 2
-Maxime Buisson-
« Une architecture de mixité pour un urbanisme collectif durable »
Votre texte ne suit pas de plan. Du moins, je n’ai pas été capable de le déceler. Vous commencez, sans introduction, par une phrase maladroite : Le projet vise à… , alors que nous vous demandions plutôt de nous faire partager votre point de vue sur le site sur lequel vous devez réfléchir.
Sur la forme :
- . votre texte est confus, mal construit, souvent mal écrit (et je ne parle pas de l’orthographe). On ne sait pas où vous voulez aller, ce que vous voulez démontrer.
- . vous avez des formulations lourdes, maladroites et parfois pompeuses : comme évoqué au préalable…. ; tout d’abord ; pour finir (première ligne de la troisième page sur cinq !) ; compte tenu de ; ainsi, comme j’ai pu l’évoquer au préalable ; je vais tenter d’en exposer les points ; a pu nous l’expliquer lors d’une de ces interventions….
- . vous nous assenez tout au long du texte des vérités toutes faites, ou des idées reçues qui du coup bien sûr ne demande aucune argumentation ! celle de la conclusion me semble particulièrement étonnante venant d’un futur architecte : on le sait donc maintenant, l’importance de chaque individu compte !
- . page 1, le paragraphe Cette forme d’urbanisme typique…. a engendré la crise urbaine dont tout l’hexagone est victime, insalubrité, zones de non droits, isolement…. Cette pratique louable en théorie, s’avère être,…. un échec…. est une somme d’idées reçues et de raccourcis inquiétants, j’insiste pour un futur architecte.
- . sur quoi vous basez-vous pour prétendre que le bâtiment de Zaha Hadid est déjà très médiatisé. Pour ma part, j’ai plutôt l’impression inverse (pas d’article dans la presse spécialisée).
- . votre bibliographie ne comprend pas les dates,… ni les éditeurs, ni le lieu d’édition. Vous citez des auteurs dans votre texte (Léger, Recciotti –est-ce Rudy Ricciotti ?-) que l’on ne retrouve pas dans la bibliographie ?
Sur le fond
- . je ne comprends pas votre titre par rapport au contenu du texte
- . je ne comprends pas le lien que vous faites entre vos impressions personnelles sur l’urbanisme des années 60 et 70 ; les auteurs auxquels vous vous référez ; votre regard et réflexion sur La Paillade et votre proposition (que d’ailleurs j’ai également du mal à comprendre).
- . vous utilisez des termes et des notions de façon affirmative et définitive, tout en évitant de vous expliquez. Par exemple, cette erreur de l’après-guerre a provoqué la perte de contrôle de l’urbanisation… . Dois-je comprendre que cette erreur, d’après vous, est réparée par la multiplication des lotissements ? Ou encore, vous écrivez Les urbaniste(s) ont pensé urbain et pas humain ! D’après vous, peut-on être urbaniste sans penser « humain » ?
Vous n’avez pas, je crois, compris l’exercice demandé. Pas compris comment il fallait utiliser une culture livresque sur l’architecture et l’urbain pour vous aider à réfléchir sur votre projet.